Eh oui, je suis un accro de la musique.
Pour aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé pour ne pas dire adoré la musique. Sous bien des formes : classique, celtique, folk, rock classique, dance et trance, etc… Je suis très éclectique dans mes goût musicaux et cela rend ma blonde un peu sceptique quant à ces goût, elle qui aime principalement ce qui se danse.
Quand les Beatles ont sorti leurs premiers albums, je me précipitais pour les acheter et les faisais jouer à tue-tête et à répétition sur le ‘pick-up’ de mes parents dans le sous-sol. J’ai même écouté quelques pièces à répétition pour copier les paroles et être capable de les chanter par la suite (chanter est un peut-être un grand mot… pour mes talents de chanteur…). J’avais un ami qui était batteur dans un groupe local et qui aimait beaucoup les Rolling Stones, que j’aimais moins mais qui avaient de bons riff qui nous faisaient balancer pas mal.
Puis sont venus les Doors, Led Zeppelin, la puberté etc…. On as-tu écouté ‘Light my fire’ souvent le midi dans notre café étudiant du Séminaire. J’ai fait un peu de radio toujours au Séminaire de Québec le midi, dans mes années de collégial, mais on avait pas le droit de faire jouer autre musique que du ‘easy listening’, comme Paul Mauriat ou James Last…. À mon grand désespoir ! Christian Thibault, le responsable de la radio et futur animateur, avait le droit une fois par semaine de mettre des tubes qu’il réussissaient à se procurer par ses contacts : on était rivé sur les colonnes de son ou bien entassés dans le local de la radio pour écouter ces nouveautés. Parallèlement à cela, j’avais eu un spécial étudiant pour aller voir des concerts de musique classique dans le vieux Palais Montcalm, ce qui a probablement sculpté mon goût pour la musique classique. C’est là que je j’ai entendu pour la première fois les 10 tableaux d’une exposition de Moussorgski et repris par la suite par mon groupe fétiche des années 70 Emerson, Lake and Palmer.
Dans ma première voiture, une vieille Corolla jaune douteux, j’avais réussi à me patenter un petit système à cassettes 4 pistes sur lequel j’écoutais dans la distortion Lucky Man encore d’Emerson, Lake and Palmer ou bien Meddle de Pink Floyd. Grâce à ce que j’avais appris dans mes années de radio étudiante, dans mes premières jobs, je me ramassais toujours en charge de la musique. Que ce soit au Manoir St-Castin dans le café Normand, au café de la Cour sur la rue St-Jean ou bien au Mother Earth Lost and Found à Paris (oui, oui Paris en France), j’ai souvent monter les systèmes de son et je faisais tourner ce que je considérais mes meilleures tounes. Imaginer entendre Lindbergh de Robert Charlesbois à Paris dans un bar des années 1970…
Sans compter tous les spectacles que j’ai vus à Québec, Montréal et ailleurs; à 22,23 ans, j’ai même réussi à voir Led Zeppelin en concert à Paris. De voir Jimmy Page défoncer sa guitare à double manche avec un archet, c’est sans prix !
Mais qu’est ce que la musique a à voir avec l’entraînement et l’activité physique, me direz-vous ? Je vous conseille de lire l’article de la Presse de juin 2013 à cet effet :http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201306/07/01-4658767-sentrainer-sur-le-tempo.php. Il semblerait que pour un entraînement mollo, la musique aide soit à passer le temps, soit à pousser encore plus à performer.
De mon côté, et l’article me donne raison à ce sujet, depuis que j’ait trouvé les écouteurs sur mandibule Aftershokz qui ne bouchent pas mes oreilles et me permettent d’entendre la circulation et une partie des bruits ambiants, je me permets d’écouter de la musique en m’entraînant, particulièrement pour les sorties longues ou mollo à vélo. Quand je fais des intervalles, c’est différent : j’aime mieux me concentrer sur les exigences du plan d’entraînement que sur le ‘beat’ de la musique. Quoique ‘Rock and Roll’ de Lez Zeppelin aide beaucoup à se défoncer.
Ces jours-ci, je suis parti sur les pièces The Walker d’un groupe qui s’appelle Fitz and the Tantrum ou bien Come with me now de Kongos (aller voir le vidéo sur Youtube et imaginez vous en spinning ou en course à pied…). Est-ce la combinaison adrénaline-endorphine générée par l’écoute et l’activité physique qui me donne des ailes ? Sûrement.
D’au autre côté, j’ai une liste de lecture de musique classique que j’ai testée récemment: les 4 saisons de Vivaldi, 3 gymnopédies d’Éric Satie, Sérénade pour orchestre à cordes de Tchaikovsky , etc. Par ces belles journées d’automne où les feuilles tombent ou virevoltent à travers les sentiers de vélo de montagne, ces pièces donnent occasionnellement des moments assez magiques !
Ma préférée est une liste que j’ai appelé Mix Pierre Lavoie, pour l’entraînement en vélo fixe ou extérieur. Quand j’entends ZZ Top me suggérer que les filles sont belles dans la Prairie (La Grange) ou bien Kongos me demander de les accompagner (Come with me now) ou bien Stromae qui m’invite à danser (difficile à faire sur un vélo…) ou bien Mick Jagger qui me demande de le mettre à l’abri (Gimme Shelter…), encore une fois, çà me donne un petit ‘punch’ que je déteste pas !
Un bon beat d’entre 80 et 125 battements/minute semble me donner ce que j’ai besoin pour monter des petites côtes ou pousser mes pulsations à la limite, selon le sport. Les puristes aiment pas la musique, particulièrement pour les efforts intenses et je leur donne un peu raison. Il est parfois difficile de se concentrer sur un effort qui te sort de ta zone de confort, quand tu dois pédaler à 125 coups/minute ou en bas de 4 minutes au kilo en course à pied. Mais quand tu sort l’automne pour le plaisir de courir ou rouler, je crois que la musique à toutes sa place, particulièrement si elle est bien adaptée tant pour la sécurité que pour le rythme requis de l’entraînement. Donc à vos écouteurs tout le monte et faisons vibrer l’asphalte tant avec notre musique que nos coups de pédales ou enjambées de course à pied !
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